dimanche 28 février 2010

Les dieux eux mêmes de Isaac Asimov

Ouch,ça faisait un bout de temps que j'avais rien publié dis donc. En même temps, je suis sur un un bouquin qui fait "juste" un millier de pages... et je suis pas encore à la fin. Dans l'intervalle, ma critique de Les dieux eux mêmes d'Asimov est sorti sur if is dead.
 

C'est un excellent bouquin, du très bon Asimov, où l'on découvre que les aliens ne pensent qu'au sexe XD. C'est donc le troisième billet concernant mon challenge ABC 2010 (plus que 23 ^^)

mercredi 10 février 2010

Final Fantasy VII : Crisis Core de Square Enix sur PSP

Hello people,

Dernièrement je me suis acheté une PSP (Mer il et fou) car certains jeux me faisaient très envie. Crisis Core en fait partie. Mais voyons donc ce qu'il vaut.

Déjà, ceux qui sont familiers avec l'univers de Final Fantasy VII ne seront pas perdus. Les références sont archi-nombreuses et on aura même des précisions sur des évènements que l'on voit en flashback dans le VII. En flashback oui, Crisis Core se passe avant l'opus original. Vous y incarnez Zack un membre du Soldat, la milice d'élite de la Shinra. Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes sauf que là c'est un peu la guerre et un Soldat 1ère classe en a profité pour se faire la malle. Vous allez devoir enquêter sur cette désertion et dénouer les ficelles d'une intrigue beaucoup plus complexe. Vous rencontrerez des têtes bien connus de l'univers FF, comme les invocations (Ifrit, Odin, Bahamut,...), Cloud, Aerith ou encore le fameux méchant ultra stylé Sephiroth. Bref tout pour faire plaisir au fanboy que je suis. La narration et les clins d'œil sont pour moi le point fort de ce jeu. Malheureusement, le reste n'est pas du même niveau.

Le jeu est très loin d'être mauvais, il est même meilleur que la plupart des jeux du commerce, mais voilà, certains choix ne sont pour ainsi dire pas très heureux. Déjà la linéarité de l'action. Franchement à part le dernier acte où il faut explorer un peu (et encore), le reste est extrêmement dirigiste, on a l'impression de suivre des couloirs.

La durée de vie est acceptable pour un jeu de console portable, environ 12-13h, cela avec juste la quête principale. Après il y a 300 missions qui n'ont d'intérêt que par les objets qu'elles procurent. Le but y est toujours le même, chercher et détruire voire juste détruire. C'est accessoire mais ça passe le temps, genre après un game over contre un boss, ça remets en confiance.

Le gros morceau de la critique, le système de jeu. On a donc affaire ici à un action RPG avec des combats aléatoires. Après être rentré sur l'aire de combat, on se retrouve donc face à l'ennemi avec comme possibilité d'action, Attaquer, Utiliser un objet ou tout autre actions permises par les matérias que vous avez équipé. Premier problème, le ciblage, ça m'a paru plutôt aléatoire et on ne peut pas vraiment changer de cible en combat, c'est gênant surtout contre les boss accompagnés d'acolytes. La nouveauté majeur du jeu est l'OCN. C'est une sorte de roulette qui permet de lancer les limites, les invocations et influe sur la montée de niveau du personnage et des matérias équipés. Confier le mécanisme de leveling à une composante hasardeuse est plutôt frustrant pour le joueur, en tout cas je le perçois comme ça. Autre point noir du système, on peut par exemple bloquer sur un boss, perdre et le coup d'après le boss va se faire one shoter par Odin... Un peu deg' quand même.

A noter, on peut fusionner des matérias pour en obtenir de nouvelles ou leur ajouter des pouvoirs. J'ai trouvé ça plutôt accessoire et pas vraiment utile, on trouve quasiment toutes les matérias utiles autrement.
A un moment de l'aventure, il y a un petit passage d'infiltration, c'est une horreur, perso, j'ai jamais compris pourquoi je me faisais repérer et la jouabilité n'y était pas du tout adapté.

Conclusion, c'est tout de même un bon jeu malgré ses lacunes. Je peux facilement vous le conseiller, surtout si vous êtes fan de Final Fantasy VII.

vendredi 5 février 2010

Le château des Carpathes de Jules Verne

Me voici de retour avec un roman, et pas de n'importe quel auteur messieurs dames. Jules Verne himself, un des grands du roman d'aventure et de science-fiction et surtout un des auteurs que je préfère et à qui je dois la lecture de mes premiers romans. C'est grâce à des romans forts comme Vingt mille lieues sous les mers que je suis devenu un grand lecteur.
Mais revenons en au livre qui nous intéresse, Le château des Carpathes a été publié en 1892 et l'édition que je me suis procuré est celle de "Le livre de poche" dont je trouve la couverture superbe. Le livre est d'ailleurs parsemé d'illustrations superbes  elles aussi (pour moi en tout cas). Passons à l'histoire maintenant voulez vous.


Toute l'action se passe en Roumanie à la fin du 19ème siècle, la plupart du temps dans un patelin paumé au milieu des montagnes,Wertz. Un jour, un berger du village aperçoit des signes de vie dans le chateau de la région, un chateau maudit selon la croyance populaire. Un courageux villageois voudra savoir le pourquoi du comment et se rendra dans ce lieu délaissé par les dieux. On rencontrera aussi un comte dont cette légende ravivera la soif de vengeance.

Ce roman nous met au prise avec les superstitions de l'époque, il y évoque toute sorte de monstres dont les redoutables stryges (vampires). La peur des villageois est palpable et c'est d'autant plus frustrant vu la première phrase du livre « Cette histoire n'est pas fantastique, elle n'est que romanesque. Faut-il en conclure qu'elle ne soit pas vraie, étant donné son invraisemblance? » Dixit donc le fantastique et bienvenue les explications scientifiques romancés. Certains y verront de l'anticipation, je dirais plutôt que Jules Verne à su trouver de futures utilisations plausibles des technologies de son époque. Il ne faut pas s'y tromper, certaines de ses explications prêtent à sourire au 21ème siècle mais pour l'époque c'était révolutionnaire comme idée.

Il faut dire que pendant la première partie du roman et malgré la mise en garde de l'auteur je m'attendais quand même à un petit vampire. Ce sentiment était par ailleurs renforcé par l'inquiétant château. J'aurais quand même du m'y attendre étant donné mon passif avec cet auteur, le rationnel prend toujours le pas.

Alors, conclusion ? C'est un bon livre selon mes standards mais ce n'est pas le meilleur livre de l'auteur. Je vous le conseille quand même pour son bon parfum de fin 19ème siècle.

Et de deux pour mon challenge ABC, le prochain, Les dieux eux-même d'Asimov.

mercredi 3 février 2010

A paraitre

Plop, un petit planning sur les prochaines chroniques qui vont paraitre en ce début 2010 :

Les dieux eux-mêmes de Isaac Asimov (Littérature, Critique IID)
Le château des Carpathes de Jules Verne
Suicide Club de Sono Shion (Film, Critique IID)
Final Fantasy VII Crisis Core (Jeux Vidéo, PsP)
Le huit de Katherine Neville (Littérature, Critique IID)

Les mentions "Critique IID" indiquent que ce sont des critiques qui paraitront sur le blog If is Dead (normalement ^^) avec un lien pour y accéder d'ici. Je vous renvoie à la chronique sur l'album Advance and Vanquish de 3 inches of Blood pour un exemple.

mardi 2 février 2010

Le Donjon de Naheulbeuk -L'orbe de Xaraz- de John Lang

Ce qui est bien quand on a un frangin mordu de saga mp3, en plus de me faire découvrir les perles de la sagasphère, c'est qu'il va aussi acheté des goodies venant des grosses franchises. Ici en l'occurence, c'est le dernier livre des aventures de nos aventuriers bras cassés parcourant la terre de Fangh écrit par John Lang alias "Pen of Chaos". Il correspond à la saison 4 du Donjon de Naheulbeuk et suis le roman "La couette de l'oubli". Mais de quoi est il donc question ici ?

Notre compagnie que rien n'arrête (XD), après avoir sauvé le monde d'une prophétie apocalyptique, se remet en route avec la ferme intention de liquider les objets précieux en leur possession, de se partager le butin et de se séparer pour rentrer dans leurs chaumières. Mais voilà pour eux ça ne se passe jamais comme prévu. Il se retrouveront avec un mort sur les bras, dans le maelström d'un complot politique et bien sur dans les ennuis jusqu'au cou où ils croiseront la route d'une vieille connaissance pas amicale pour un sou.

Niveau style, c'est assez agréable à lire, on ne s'ennuie pas, le rythme est suffisamment soutenu pour ça. J'apprécie toujours autant les petits paragraphes de bulletin cérébral qui nous confie les pensées d'un des membres de la compagnie. Ça romps la monotonie et c'est assez marrant en général.
Le truc qui me tique c'est de voir à quel point l'auteur ne s'est pas foulé pour les noms des dieux, des villes,etc... Allez hop, je chope un bouquin de warhammer, je change 2-3 lettres aux noms et y'a que les geeks qui vont voir. L'inspiration n'était pas au rendez vous ou quoi ?! (on me souffle dans l'oreillette : c'est de la parodie, toussa, toussa)

Je déconseille si vous n'êtes ni fan de fantasy ni de la saga mp3. Mais pour les autres, vous trouverez tout les ingrédients qui vous ont plus dans la saga, un humour omniprésent et une lecture aisé. Je conseille tout de même la lecture de "La couette de l'oubli" (qui est un poil supérieur à celui-ci au passage) sinon certains passages vont vous échapper.