mardi 26 avril 2011

Gears of War : Jacinto's Remnant de Karen Traviss

Gears of War : Jacinto's Remnant fait partie de la série de roman consacré à l'univers du jeu video Gears of War. C'est le second tome, écrit par Karen Traviss que j'ai lu en version originale.


L'histoire se place après la fin du second jeu. Jacinto a été englouti par les flots. Il faut trouver un endroit où rebâtir une civilisation et c'est à partir du continent que les survivants de Jacinto vont partir vers des cieux plus propices, des îles isolés de tout.

Isolés mais habité tout de même, le roman fait la part belle à la cohabitation entre 3 groupes d'individus, les gears et la population de Jacinto, les habitants déjà sur place rallié à la CoG mais qui n'ont pas vécu la guerre et enfin les Strandeds qui ont un camp sur l'île. La cohabitation est plus que difficile. On peut ainsi avoir un aperçu de géopolitique de Sera, même succinct, ça permet de mettre un pied dans l'univers.

Ce roman permet de combler certains trous des jeux, notamment grâce aux chapitres flashback parlant de la période de l'utilisation du Hammer's Dawn pour cramer un gros bout de la planète et découvrir comment Dom a perdu Maria et pourquoi. On a aussi droit à un petit morceau de relation père-fils chez les fenix. De plus, on sent un air de Gears of War 3 avec la fin du bouquin, ce qui n'a rien d'anormal car Ms. Traviss a été désigné Lead Writer pour le jeu. J'en attends donc beaucoup.

Karen Traviss a un style qui va droit aux buts, les bastons sont bien rendus, on se croirait presque dans le jeu. De l'action, de l'action et un peu de politique (léger) c'est ce qui vous attend ici. Ça se lit plutôt vite, sans se lasser. Ce n'est certes pas de la grande littérature mais bon de la lecture divertissante, c'est toujours bon à prendre.

Je ne m'attarderai pas sur l'édition, je ne pense pas que ceux d'entre vous qui pourrait l'acheter l'importe et je n'ai pas eu l'édition française entre les mains. Dans le cas contraire, c'est un livre de poche de chez Orbit de bonne facture.

Un bon roman tiré d'un jeu vidéo, ça commence à être monnaie courante pour notre plus grand plaisir. Autant en profiter car celui ci est vraiment bien et ce même si vous n'êtes pas un joueur. Et pour les joueurs, c'est tout simplement indispensable.

dimanche 24 avril 2011

Running Order Hellfest 2011

Un petit Running Order (pas encore officiel) pour l'édition du Hellfest de cette année fait son bonhomme de chemin sur l'internet. 

Je vous le met donc à dispos avec ma sélection perso de groupes que j'irais vois à coup sûr (en rouge) et mes hésitations (en vert).

Préparez vous à un déluge de Live report pour début juillet.




Je continue en vous pointant vers ma Playlist Hellfest 2011 sur Spotify.


A noter, normalement, je vais voir Sepultura au chatodo en juillet et je devrais être présent au Sonisphère à Amneville début juillet. Sur ce, à la revoyure.


Sonisphere TV - The Big Four - Am I Evil  (Live Sonisphere Festival,Sofia,Bulgaria 06 22 2010)

samedi 23 avril 2011

Detective Dee et le Mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark

Hier soir je me suis, tiens, si j'allais au ciné. Qu'est ce qui passe en ce moment ? Ben pas grand chose d'intéressant, jusqu'à ce que je tombe sur cette affiche dont je n'avais juste pas entendu parler. Un film dans la chine médieval au ciné, je n'y croyais pas, j'ai pris ma place et c'est parti.


Au VIIème siècle, en Chine, une femme est sur le point d’accéder au trône d'impératrice. Elle fait construire un bouddah géant pour son couronnement, mais voilà qu'une mort étrange se produit sur le chantier. La victime a été dévorée par les flammes de l'intérieur, mettant sur la sellette les enquêteurs du palais. Perplexe, la future impérative va faire sortir du bagne l'un de ses plus farouches opposants qui s'était révoltés il  y 8 ans pour qu'il mène l'enquête. C'est le juge détective Dee.

L'histoire est bien sympathique, l'intrigue est claire, ce qui n'est pas forcement l'apanage de toutes les productions de ce style. Toutefois, c'est quand même dommage que l'on capte aussi rapidement qui est le bad guy de l'histoire, c'est un peu trop évident. Sinon, on évite le cliché du super mega grand maitre d'art martiaux et ça, ça change.

Il est resté un peu trop au soleil celui là

On passe à un aspect super important des films de ce genre, les scènes de combat. Elle ont été dirigé et chorégraphié par Sammo Hung, le comparse de Jackie Chan (à l'époque de ses bons films). si on fait l'impasse sur la première bagarre au bagne qui est un peu confuse, les autres c'est du tout bon. Notamment celle où Dee a été empoisonné et voit son adversaire en grandes trainées.

La musique colle parfaitement à l'époque décrite mais ne vous laissera pas un souvenir impérissable. Coté image, les images de synthèse sont partout et certaines sont un poil trop visible, ça gâche un peu, la faute à certaines textures trop "lisses".

L'impératrice

J'en profite aussi pour pousser mon coup de gueule sur la VF. Je n'ai pas trouvé que le casting vocal était particulièrement bien choisi pour coller aux personnages. A mon avis, à voir en VO est un bon plan si on en a l'occasion.

Un film bien solide avec une intrigue originale et des scènes de combat sympathique. Un bon film asiatique qui a eu la chance d'atteindre nos contrées.

mercredi 20 avril 2011

Doctor Who : A Chrismas Carol

La tradition du Doctor Who, nouvelle série est de nous proposer des inter-saisons, avec en particulier un épisode de noël particulièrement attendu des fans. Cette année ne déroge pas à la règle pour nous proposer une des meilleurs inter-saisons du célèbre docteur.

La lose, j'ai mis la jaquette américaine

Un vieux Scrooge est capable de contrôler les nuages sur une planète lointaine. Il est carrément acariâtre et de lui dépend la vie de centaines de passagers d'un vol spatial de croisière. Face à lui, le docteur va avoir du fil à retordre et visitera ses noëls passé, présent et futur.

Vous l'aurez compris, on revisite ici le célèbre conte de Charles Dickens, à une sauce différentes, mélant Science-Fiction et ambiance XVIIIème.


L'univers du Dr est toujours aussi emprunt de magie et le voire déambuler dans des mondes improbables est toujours un plaisir. Laissez vous surprendre par ces poissons qui nagent dans le ciel et des cryogénisations en pagaille.

Niveau narration les auteurs se sont lachés sur l'adaptation réussissant même à me surprendre par moment, malgré le fait que l'histoire soit basée sur un classique. Malgré le thème, le rythme arrive à être soutenu, voire haletant.

Tout ça en english of course, j'ai bien peur de devenir un acharné de la VO à force, mais voilà, y'a que ça de vrai.

A mon humble avis, c'est le meilleur intersaison du Dr Who à ce jour. Un must have et un must see. Alors ouais, j'ai toujours eu du mal a parler de ce que j'ai aimé parce que j'ai peur d'en faire des tonnes mais là ça vaut vraiment le coup.