dimanche 14 septembre 2014

Ultraviolence de Lana Del Rey

Je sais, sur ce blog on ne voit quasiment que du métal d'habitude. Le troisième album de la belle est de sorti depuis juin 2014 et comme il m'arrive de l'écouter en boucle (ouais je suis fan) et bien j'ai décidé d'en parler ici.



On trouve à la prod de ce nouvel opus Daniel Quine "Dan" Auerbach, fer de lance de The Black Keys. Serait ce alors synonyme de son plus raw et plus vintage ? En tout cas la piste d'ouverture, Cruel World, le laisse penser. Cette tuerie de plus de 6 minutes pose déjà l'ambiance de l'album et démontre que le format radio n'est pas la tasse de thé de la belle, et c'est tant mieux.

On enchaîne avec Ultraviolence qui commence bien calme avec une orchestration claire, puis vient se poser la voix de Lana qui devient plus éthérée dès lors que les percussions rentrent en jeu. Bref cette chanson est trop bien. Et ça continue sur des pistes aussi bonne mais ma préférence va à Fucked My Way Up To The Top, j'adore les effets sur la voix et l'ambiance générale de la chanson.

Évidemment, je n'ai pas adoré toutes les chansons de l'album, la dernière piste de l'album par exemple, The Other Woman, va un peu trop loin dans le trip rétro et sonne presque comme de l'auto-parodie à mon goût. Une ou deux autres chansons sur les autres peuvent s'avérer lassantes à force, mais bon en même temps personne me force à l'écouter trois fois de suite.

Niveau unité, c'est plus homogène que l'album précédent où on sentait que l'on se tenait entre deux chaises pour le genre. L'album est ici rattaché au genre Dream Pop par la critique. Les thématiques sont toujours aussi glauques, genre la violence conjugale, les bad boys. Pour un public francophone, ça va rien changer :p

Ultraviolence est un excellent album de pop rock, il est galactiquement supérieur à son prédécesseur que j'ai pourtant aimé. Je regrette pas mal de ne pas avoir pu voir Lana Del Rey à Rock en Seine (festival que j'aime pas trop).