dimanche 25 janvier 2015

News de festival en pagaille

Hello Happy people,

Cette semaine deux annonces sont tombées.

Pour le Hellfest, l'affiche est complétée avec les 6 derniers groupes et la répartition par jour et par scène du festival. Concernant les nouveaux, Max Cavalera est de retour, eux qui me m'avait laissé qu'un souvenir de rhume en 2011 tellement il y avait de vent, Monarch!, un excellent groupe de drone doom que j'ai déjà vu en concert sont aussi de la partie. Pour les 3 autres, ben je les connais pas donc...

Bref du coup l'affichage du festival fout aussi un peu le boxon dans l'ordre dans lequel je publie mes articles. Du coup faut que je me retrouve un ordre, truc con. Vous avez d'ailleurs sans doute remarqué que j'ai ralenti la parution, déjà parce que c'est un rythme dur à tenir et en plus parce que j'étais un peu malade. Je reviens avec de nouveaux articles bientôt.




La deuxième annonce, c'est la première apparition du line-up du Mfest. Y'a du groupe local (Adrana, Verbal Razors) De la pointure (Orphaned Land, Anaal Nathrakh) et du cheptel moyen. Y'en a globalement pour pas mal de gouts différents, sachant que les groupes manquants seront sans doute fournis par les tremplins.




Tchuss. Stay Tuned.

jeudi 22 janvier 2015

Hell Awaits : Killing Joke

Le groupe


Killing Joke est un groupe de rock britannique né en 1979 et qui a eu une grande influence revendiquée par une pelletée de groupes. Niveau genre on les rapproche aussi de la scène rock gothique et indus. Il a pour faire de lance Jaz Coleman, qui est maintenant aussi Chevalier des Arts et des Lettres mais pas spécialement pour son oeuvre dans ce groupe, et Geordie Walker. Le groupe a produit 14 albums durant sa carrière, sachant qu'ils ont eu plusieurs p'tits hiatus durant leur carrière. Ils ont même eu Dave Grohl comme batteur pendant un an, la classe. Pourquoi j'en parle ? Tout simplement parce que l'une des histoires qui tournent autour du groupe concerne la charge juridique contre Nirvana pour plagiat, parce que Come As You Are ressemble vachement à une chanson de Killing Joke, Eighties, vous pourrez difficilement dire le contraire. Toutefois, l'affaire s'est arrêtée quand Kurt Cobain s'est suicidé.

Je ne connaissais qu'à peine le groupe avant de les voir sur l'affiche. Le peu que j'en connais vient de wiki, blabbermouth, etc... les sources habituelles. Tout ce que je peux juger du groupe musicalement vient des 2-3 pistes les plus écoutés sur spotify et leur dernier album, bilan, c'est carrément bien.

Le dernier album sorti

MMXII


Dur d'écrire sur un album d'un groupe qu'on connait à peine et dont la musique est bien complexe et nécessite une écoute approfondi pour s'apprécier.

Parce que cet album de Killing Joke ne se livre pas au premier venu comme une petite catin. La première écoute se fera en appréciant la qualité du son et de son atmosphère. Ensuite on s'attardera plus sur la production léchée de l'ensemble et de la mise en valeur de la voix de Coleman. On en viendra ensuite sur les riffs planants et la présence de nappes de synthé tout droit sorti du cimetière. Il faut l'écouter plusieurs fois pour le sentir cet album. Au bout de ma troisième écoute, je sais qu'il me reste des choses à découvrir et que je n'aurai pas le temps d'explorer, il faut que je me le mettes de coté.

Bon ben finalement j'ai trouvé des choses à dire, et ce même sans être foutu de vous citer le titre d'une seule chanson. Bref Killing Joke sort avec MMXII un album à écouter tranquillement pour l'apprécier et ça c'est cool.



Genre : Rock goth metal indus
Illmanterest : J'ai un peu peur que ce soit pas à la hauteur sur scène
Hellfest : N/A
Spotify : Killing Joke

mercredi 21 janvier 2015

Hell Awaits : Anthrax

Le groupe



Anthrax est né au début des années 80 des mains de Scott Ian qui reste à ce jour le seul membre fondateur et Dan Lilker (Nuclear Assault, Brutal Truth, etc...). Niveau basse, guitare rythmique et batterie, le line-up va rester plutôt consistant à partir de 84. Ce ne sera pas le cas pour la solo qui verra 3 gratteux s'alterner mais surtout le chant qui en a connu 5 différents, même si au final 2 sortent du lot, Joey Belladonna et John Bush. Même si Bush (1992-2005, 2009-2010) a passé des périodes plus constantes dans le groupe que Belladonna (1984-1992, 2005-2007, depuis 2010), c'est bien ce dernier qui a participé à donné ces lettres de noblesse au groupe au travers ses meilleurs albums de thrash. Among the Living (1987), ça c'est de l'album thrashouillant. C'est bien pour ça que le groupe fait partie du Big Four. Ils sont aussi connu pour avoir fait une reprise de Trust, Antisocial et pour avoir été parmi les premiers à mélanger le rap avec le métal avec Public Enemy au début des années 90 pour Bring the Noise. Les années 2000 les ont toutefois vu revenir à une musique plus proche du Heavy "classique".

Leurs premiers albums sont des grosses claques, Spreading the Disease et Among the Living en tête. Je préfère laaaaargement la période Belladonna. I am the law, Antisocial, Caught in a Mosh, Madhouse, etc... Autant de titres qui m'ont fait headbanger dans mes débuts de métalleux, forcément ça laisse des traces. En plus, une fois que j'aurai vu Anthrax, il ne me restera plus que Metallica à voir et j'aurai vu le Big Four. En plus Scott Ian a une tête de mec sympa.

Le dernier album sorti

Worship Music


Au départ, j'étais parti pour faire un truc du genre "C'était mieux avant, gné gné gné" mais ce serait être un blaireau gratuitement car Worship Music mérite mieux que ça.

J'avoues que mes premières écoutes ont plutôt été orientées, j'ai pesté contre la relative mollesse de l'ensemble mais cet aspect là montre simplement que l'album est beaucoup plus travaillé et ne se repose plus sur son énergie et sa vitesse d'exécution comme avant. Par contre ce dont j'étais sur c'est que la prestation de Belladonna était parfaitement à la hauteur, on peu dire ce qu'on veut mais sa voix s'est bonifiée avec le temps et il part moins dans les aigus (la marque des 80s). Judas Priest et In the End sont de bonnes chansons qui s'écoutent bien et on retrouve des interludes instrumentaux plutôt sympas sur la galette.

Au final, on ne pourra pas jeter des cailloux à Anthrax pour cet album, même si ça démange certains. Worship Music vaut à minima une écoute je pense.



Genre : Thrash Metal adouci
Illmanterest : Si tu veux être Caught in a Mosh en sortant de la Madhouse
Hellfest : Anthrax
Spotify : Anthrax

mardi 20 janvier 2015

Hell Awaits : Lamb of God

Le groupe


Lamb of God office dans ce que certains appelle du groove metal, moi j'appelles ça du thrash voire même carrément du death par moment au début de leur carrière. D'ailleurs celle-ci a commencé en 1994 avec le nom Burn The Priest. Le nom a été changé par la suite en Lamb of God pour éviter qu'on les confondent avec un autre groupe du même nom qui été plutôt sataniste. Randy Blythe, leur frontman, n'est arrivé qu'après 1995 au passage. S'ensuit une série d'albums qui illustre la montée en puissance et en popularité du groupe pour arriver en 2006 avec Sacrament, l'un des meilleurs albums de l'année pour la presse spécialisée. Paraîtront ensuite deux autres albums au milieu d'un intense touring du groupe qui les verra par exemple faire la première partie de Metallica. Apparemment Lamb of God ne serait pas si loin de se séparer mais on peut quand même espérer un album pour 2015.
Dernièrement c'est plus sur le terrain de la justice qu'ils ont fait parler d'eux, en effet le groupe et plus particulièrement leur frontman a eu des démêlés avec la justice tchèque qui l'a chargé avec Homicide Involontaire (2 ans après en plus). Un jeune fan tchèque est mort plusieurs jours après un concert du groupe d'une hémorragie qui serait survenu lors de son "éjection" de la scène. Au final Randy a été libéré et relaxé mais l'histoire reste floue.

Si toi aussi tu ne comprends pas pourquoi Lamb of God n'est pas en plus gros sur l'affiche, tapes dans tes mains. Aurez vous du mal à croire que j'adore Sacrament ? La chanson Redneck m'a fait découvrir le groupe, avec un putain de clip de malade et des riffs de boucher. Je pense que le Hellfest sera une excellente occasion de pouvoir profiter du groupe.

Le dernier album sorti

Resolution

Difficile de se poser en successeur de Sacrament, et pourtant cet opus sorti en 2012 a de nombreuses qualités à faire valoir.

C'est violent, énervé et sans artifice et ça j'aime. Le groupe délivre un album homogène qui ne laisse pas un moment de répit et dont la vitesse et l’exécution énervée n'est pas feinte. Le problème que je lui trouve c'est plutôt que je serai pas capable de te sortir le nom d'une piste au débottée, à la limite je me rappellerai qu'une des chansons de l’album a un clip bien cool (voir ci-dessous). Le tout reste néanmoins efficace pour peu que le chant de Randy vous parle (c'est un peu spécial quand même).

Forcément en deçà de l'illustre Sacrament (ça va, j'me répète pas trop :D ), Resolution n'en demeure pas moins un très bon album qui devrait rejoindre ma CDthèque un jour.




Genre : Enervé Metal
Illmanterest : This is a motherfuckin' invitation
Hellfest : N/A
Spotify : Lamb of God

lundi 19 janvier 2015

Hell Awaits : Airbourne

Le groupe


En général quand on parle de groupe australien, on penses tout de suite à AC/DC (alors que ça fait bien longtemps que l'Australie est derrière eux) et on ne saurait nié la parenté entre ces deux là. Parce qu'Airbourne, c'est du Hard Rock, du qui t'envoies secouer la tête et qui te fait aller dans le mosh pit. Airbourne est né il y'a plus de 10 ans à Melbourne. La recette est simple, du rock, du rock, encore du rock et du show, du show et encore du show. Les gars en sont à leur 4ème album même si le premier sorti en indé en 2004 est plutôt passé inaperçu. C'est en 2007 qu'ils explosent avec Runnin' Wild pour lequel ils feront un clip avec Lemmy Kilmister. Depuis ils tournent régulièrement par chez nous dans des endroits de plus en plus grand. Un nouvel album est prévu pour le second semestre 2015 (ils ont un deal de 5 albums avec Capitol Records)

Je les ai vu 2 fois en live et mon gars c'est intense. Première fois, au Sonisphère en 2013 après Iron Maiden et là, la fatigue des deux jours de festoche s'est échappé d'un coup. La seconde, vous allez peiné à me croire, en novembre de la même année dans la salle des fêtes des Herbiers en Vendée. Boum, je t'explique, j'étais à genre 5-6 mètres de la scène et même si on du se taper les assommantes de Crucified Barbara avant c'était juste ultra énorme. Sur Girls in Black, Joel O'Kieffe est monté sur les épaules d'un roadie pour aller jusqu'à la régie se taper son p'tit solo et revenir, classe. Un pur bonheur en live et ils ont la discographie de qualité derrière pour tenir du temps d'antenne.

Le dernier album sorti

Black Dog Barking

Black Dog Barking de Airbourne dont c'est le vrai troisième album est sorti en 2013 et avait intérêt à être sacrément bon pour ne pas décevoir.

L'album ouvre avec un réenregistrement de leur premier album/EP Ready to Rock. Sans doute pas la meilleure piste de l'album mais elle est efficace. Et je dis ça mais le reste est encore un cran au-dessus excepté l'intro poussive de Live it Up qui rend bien en concert mais qui coupe sur l'album. Difficile en tout cas de résister à l'envie de scander les refrains de ces chansons. S'ils arrivent à maintenir le cap pour 2-3 albums supplémentaires, c'est clair que la seule place qu'il pourront avoir sur une affiche sera tout en haut.

Tu veux savoir sur quelle musique remuer tes cheveux ou quel album acheter à ton darron nostalgique de sa jeunesse rock'n roll, cet album est juste parfait.



Genre : Hard Rock qui poutre
Illmanterest : Seriously, c'est presque hérétique de les louper
Hellfest : Airbourne
Spotify : Airbourne

jeudi 15 janvier 2015

Top 5 Album 2014

Pour meubler un peu, on va faire un petit top des albums de 2014 sur lesquels il serait de bon ton que vous jetiez une oreille attentive. Ce top ne représente bien sur que mes goûts personnels et je peux très bien être passé à coté de l'album qui poutre. J'espère aussi vous faire découvrir de nouvelles choses.

Kissin' Dynamite - Megalomania



Je l'aurai attendu longtemps celui-là et quand il est finalement sorti, je l'ai boudé parce qu'il était pas sur spotify. Quand il y ait finalement arrivé, j'ai été un peu dérouté par tout ces sons electro qu'ils ont incorporés. C'était en occultant le fait que les gars composent dans l'idée du live. Je les ai vu à Nantes en novembre et c'est là que j'ai eu une épiphanie, en fait cet album il détartre du pangolin sur une échelle.
Rien n'est à jeter, j'aurai juste inversé les 2 dernières pistes personnellement. C'est un peu moins catchy que leur précédente livraison mais du coup ça sonne un peu plus mature. Le chanteur a juste déclaré un truc flippant, c'est qu'il trouvait que David Guetta était un grand compositeur (un grand commercial et marketeux je veux bien mais faut pas pousser XD)


Solstafir - Otta


Un nouvel album des islandais est déjà un petit évènement, quand en plus il déchire, on a tout gagné. On commence l'écoute et 2 pistes plus tard, soit 18 minutes, on se dis qu'on a affaire à un des disques de l'année. Au fil des albums, Solstafir s'est créé un genre et c'est ici la cristallisation de toutes ces années. Le riff de Otta me donne des frissons quand je l'entends de même que la voix du chanteur sur toutes les chansons. 
Je les ai vu 3 fois en concert et à chaque fois c'était énorme. S'il sont dans mon top, c'est non seulement parce qu'il s'écoute avec plaisir mais aussi parce que le groupe mérite un poil plus de reconnaissance à mon goût.


The Great Old Ones - Tekeli-Li


L'album de Black de l'année est français pour une fois. Ils avaient déjà fait fort avec un premier album d'une grande qualité, Al Azif, où ils instauraient une ambiance lovecraftienne avec ces riffs cyclopéens et son chant des profondeurs. Tekeli-li est un concept album basé sur la novella de Lovecraft "Les Montagnes Hallucinées", on va retrouver une partie de narration dans cette écoute. Car oui Tekeli-li raconte une histoire et nous livre un black extrêmement bien calibré pour la narrer. Les 6 pistes qui composent l'album ne seront pas de trop pour cela. En plus une édition limité a été disponible contenant badge, livre illustré et autres bonus (que possède votre serviteur) par contre je crois qu'il n'yen a plus.


Lana Del Rey - Ultraviolence


Je ne vais pas m'étendre outre mesure sur le sujet et je vais vous renvoyez à cet article pour voir tout le bien que j'en pense. Je vais plutôt faire un laïus sur ces déclarations à propos de cet album est de  son futur successeur. Déjà, elle a été malmenée par la "presse" et ses "journalistes" en interview sur ses textes pour Ultraviolence. L'autre problème c'est que vu que le style est différent du précédent, elle s'est faite basher par ses fans (un peu comme les metalleux qui auraient voulu que Metallica fasse 8 fois Master of Puppets comme album), parce que du coup le public que ça pourrait intéresser change un peu et l'ancien est pas jouasse. Pour moi Ultraviolence est 10x supérieur à son prédécesseur que j'avais pourtant trouvé bon. Cette semaine est tombée l'annonce de son nouvel album qui s'intitulera Honeymoon et qui sera plus proche de Born to Die à mon grand désarroi, j'aimais beaucoup la direction musicale qui avait été prise.


Triptykon - Melana Chasmata


Metal extrême, voilà, c'est à peu près la catégorie où j'arrive à le ranger. Cet album est un délice à écouter pour les fans de musique couillu. C'est varié déjà pour commencer, la preuve j'ai pas pu le classifier, on retrouve diverses influences venant du black, du death mais aussi du doom, mais ce n'est jamais brouillon et c'est total assumé. Triptykon fait partie des groupes que je ne négligerais plus à l'avenir.


Mentions spéciales :

Powerman 5000 - Builders of the Future (Mention Pop Indus qu'on attendait pas)


Je surkiffe l'album Transform du groupe de Spider One sorti il y'a plus de 10 ans, du coup fallait forcément que j'y jettes une oreille surtout que ça faisait longtemps qu'un LP n'avait pas échoué dans les platines. J'aime le coté entrainant de ses compositions et le coté indus mêlé à un métal accessible. Le disque recèle de bonnes pistes qui marchent aussi en live (cf Hellfest 2014).



Body Count - Manslaughter (Mention Gansta Rap Metal)


J'ai déjà à peu près tout dit ici. Je le répète quand même, j'ai été bien surpris par la qualité de cette galette.


Dying Out Flame - Shiva Rudrastakam (Mention Toit du Monde)


Il fallait bien un peu de dépaysement dans ce top. Surtout que là c'est un groupe népalais qui se cache derrière Dying Out Flame. Selon eux, ils font du Hindu/Vedic Death Metal (à tes souhaits), ce qui au final est du death avec des instruments et des rythmes qui feront penser immédiatement à l'Himalaya et à la religion hindouiste. Ça apporte un vent de fraîcheur bienvenue dans un monde du death qui en a bien besoin, en plus c'est exécuté plus que correctement donc il n'y a pas à boudé son plaisir.


Sargeist - Feeding the Crawling Shadows (Mention Trve)


Bon j'avoues, celui-là je l'ai mis pour avoir un album de black disons traditionnel dans le top. Sargeist n'en délivre pas moins une bombe de puissance nécrotique. C'est malsain, c'est gras, c'est noyé dans la grosse caisse et des nappes de guitares à couper au couteau, c'est du trve Black Metal, quoi. Si je devais choisir d'acheter un album de black que j'ai pas ce serait sans doute celui-ci qui serait en top de liste.


Deathmole - Permanence (Mention Dark side of the Internet)


Deathmole est un one-man project par J. Jacques qui est le dessinateur du webcomics Questionable Content. Cet album, disponible en écoute intégrale sur bandcamp,  a été financé par une campagne kickstarter. Est donc apparu un album instrumental qui mélange plusieurs influence et que je vous encourage à découvrir.


Alors, et vous c'est quoi votre top ?

Les articles sur le Hellfest recommencent lundi prochain avec les groupes qui me tiennent à cœur et qui ne sont pas tête d'affiche.

mercredi 14 janvier 2015

Hell Awaits : NoFX

Le groupe


Depuis 1983, un groupe de punk californien œuvre à la gloire du Cali Punk Rock à travers le monde. Ce groupe c'est NoFX, un groupe aux innombrables albums, Eps et autres trucs zarbs. Franchement à part dire que leur disco est impressionnante, il n'y a pas grand chose à dire sur l'histoire du groupe. A la limite, dire que Fat Mike (Basse et chant) a récemment pété la gueule d'un fan sur scène parce qu'il l'a chopé au coup et qu'il lui a fait mal.

L'avantage avec NoFX, c'est que quand t'en a écouté un, tu les as tous écouté. En plus moi je suis passé par un best-of à l'époque, The Greatest Songs Ever Witten (By Us), qui est vraiment sympa au passage pour peu qu'on accroche au punk rock. Ils sont passé sur la Warzone en 2013 avant Bad Religion, je ne les avais pas vu à l'époque, je me demandes si je pourrais y aller.

Le dernier album sorti

Self Entitled

Leur dernière livraison albumesque date tout de même de 2012, ils ont quand même sorti plein de petits trucs dans l'intervalle mais ça fait bien plus de 2 ans qu'ils n'ont pas ressorti les decibels en grand format.

Si tu as déjà écouté du NoFX tu ne seras pas du tout dépaysé. Je dirais même que tu risques de te demander si tu n'as pas le mauvais CDs. J'ai réécouté des vieux trucs pour comparer et ben c'est PA-REIL. Non pas que ce soit pas bien, c'est du bon punk rock, les riffs sont assez typiques, la voix de Fat Mike n'a pas changé. Bref c'est du NoFX. Là où ça change forcément un peu c'est les textes, c'est bien sur toujours irrévérencieux, anti-théiste par moment, une charge en règle contre la société américaine quoi. Classique mais toujours d'actualité.

L'avantage du coup c'est que vous pouvez commencer NoFX par à peu près n'importe où, notamment ici. Moi j'aime bien ce groupe et cet album a été une bouffée d'air frais après Mastodon et Rise Against.



Genre : Punk rock crêteux californien
Illmanterest : Peut-être, dépend d'en face
Hellfest : N/A
Spotify : NoFX

mardi 13 janvier 2015

Hell Awaits : Mastodon

Le groupe


Mastodon est un groupe qui monte ces dernières années. Si j'en crois Wikipédia, c'est depuis 1999 qu'ils font du "sludge progressif" avec comme base de départ Atlanta. 6 albums depuis dont The Hunter en 2011 qui je me rappelle avait plutôt été salué par la critique. Niveau parution justement, on peut noter une certaine emphase sur les cover arts, d'excellente qualité, notamment pour les 4 premiers sous la patte de Paul Romano (Celle de Leviathan (2004) est tout simplement magnifique).

Je pourrais écouter ce groupe en boucle, je crois que j'aimerai jamais vraiment. Je n'aime pas beaucoup leur son et en plus je les ai déjà subi en concert. Je les ai vu au Mainsquare en 2014 et c'était plutôt assommant. Présence scénique naze, chanson déjà pas terrible pour moi sur album sont encore pire en live, bref j'ai vécu un vrai calvaire mais y'en a qui aime ça (les pauvres). Du coup j'ai écouté des albums plus anciens pour être sur de mon idée et je dois avouer que même si c'est pas top moumoute, je préférais avant. C'était moins prog' et un peu plus raw.

Le dernier album sorti

Once More 'Round the Sun

Le nouveau Mastodon est donc sorti en 2014 pour le plus grand plaisir des fans et de la presse metôl.

Au niveau du style de la galette, la voix est super étouffée dans les effets et les guitares donnent l'impression que les amplis sont enroulés dans du coton, tout m'a paru atténué. Mer...credi en fait c'est qu'c'est pas assez fort pour moi et j'suis pas assez dans le mouv' de la mode musicale... (et j'finis pas la phrase pour pas être désagréable) . Qu'est ce qu'il reste à garder sur cet album ? Je dirais le single, Motherload qui a le mérite de me laisser vouloir l'écouter en entier.

Objectivement, je me sens un peu obligé de dire que l'album est bien. Subjectivement, j'ai pas du tout aimé et j'ai trouvé ça plutôt prétentieux. Pour ceux qui douterait de ma sincérité, j'ai écouté ce machin 3 fois.


Genre : Sludge Prog' insipide
Illmanterest : Au moins je sais que je traînerai pas dans la valley ce soir là
Hellfest : Mastodon
Spotify : Mastodon

lundi 12 janvier 2015

Hell Awaits : Rise Against

Le groupe


Rise Against est un groupe de 15 ans d'âge. Ils ont démarré leur carrière par un son proche du punk hardcore avec The Unraveling en 2001. Leur son est allé en s'adoucissant avec le temps même s'ils n'ont jamais été bien violent. Durant ces 15 ans, ils en ont profité pour sortir 7 albums. Sinon à part que c'est tous des straight edge et des intégristes végétaliens, il n'y a pas grand chose à dire sur ce groupe.

Je ne connaissais pas du tout ce groupe avant de le voir en tête d'affiche du Hellfest. Je les ai donc découvert directement avec leur dernier album. Vu le nom, je pensais tomber sur un groupe de Hardcore bien relou à écouter, du coup j'ai été plutôt agréablement surpris en découvrant que c'était plus du Cali Punk Rock. Sauf que voilà...

Le dernier album sorti

The Black Market

La dernière livraison du groupe est sorti en juillet 2014. Comme je le disais au dessus, on a ici affaire à du punk rock californien à tendance mélodique. Une chose est sûre, l'écoute s'est faite dans la douleur.

OMG, c'est mouuuuuuuuuuu !! Sérieusement je l'ai écouté un soir devant mon PC et j'ai méchamment piqué du nez, c'est assez abusé passé la première piste qui elle a encore le mérite d'avoir du rythme et d'être sympa à écouter (quand je dis que c'est c'est que c'est pour du punk hein). Pour la suite, entre refrains répétés à outrance et instrumentalisation super en retrait par rapport à la voix, on ne voles pas bien haut à mon goût, j'espère que c'était mieux dans le passé.

Sérieusement je ne vois pas trop comment ils se sont retrouvés aussi haut sur l'affiche. Cette album est chiant. je conçois qu'il peut plaire et j'aurais sans doute kiffé au lycée avec mon faible bagage musical mais pas là. Un album que j'arrêtes d'écouter tout de suite.




Genre : Melo Punk Rock
Illmanterest : Trop mou pour un Hellfest et pour moi
Hellfest : N/A
Spotify : Rise Against

jeudi 8 janvier 2015

Hell Awaits : Body Count

Le groupe


Body Count est un groupe de Rap Metal x Hardcore de la scène de L.A. formée en 1990. Aux commandes, on trouve Ice-T, rappeur et acteur bien connu, et Ernie-C, guitariste de son état et producteur. Leur premier opus est sorti en 1992 et a débuté leur carrière métallique dans la polémique. Le premier album devait s'appeler Cop Killer et le titre éponyme dénonçait les exactions policières de l'époque et qui comme un instant prophétique la sortie de l'album a précédé d'un mois les émeutes de Los Angeles. Bref l'album a changé de nom et la chanson a giclé de la version finale. Les larrons, étant plutôt occupé, ont eu un rythme de parution assez light avec seulement 5 albums en 25 ans. en même temps ils ont aussi au roster, pour Ernie C, la production du dernier album de Black Sabbath avec Tony Martin, Forbidden, et Ice-T du chant sur la première piste de cette album. Voilà c'est juste pour rappeler qu'on peut aimer le rap et le Heavy Metal (même si c'est ouf).

Je dois avouer que j'ai abordé avec un peu d'appréhension ce groupe. J'avais beau connaitre l'affiliation de ces 2 têtes pensantes avec le milieu du metal, je n'étais pas spécialement emballé. Et finalement j'ai écouté et j'ai bien aimé. C'est couillu, y'a des putains de bons riffs, et certains des textes sont plutôt pertinents. Donc ouais pourquoi pas.

Le dernier album sorti

Manslaughter

Et si je commençais par vous faire halluciner en vous disant que Manslaughter est un des meilleurs albums de 2014 selon moi. Ouais Body Count's in the House.

Je crève l'abcès tout de suite, y'a quand même une chanson qui me dérange un peu, 99 Problems BC, déjà parce que Bitch est utilisé pour désigné les femmes plus d'une centaine de fois dans cette chanson, ce qui est plus que limite. Ensuite parce que l'intro rappé d'une minute est immonde (tout comme la pochette d'ailleurs). J'ai pas spécialement envie de m'étendre sur les textes, y'a du bon, y'a du limite mais dans l'ensemble c'est du coté positif. Par contre là où je ne les attendais pas, c'est au niveau musical, gratte et tout ça, et bien on à le droit à du bons gros riffs headbangant de la part de Ernie-C et c'est bueno.

Body Count fait partie des formations qui pourrait presque faire passer le rap pour un genre fréquentable. Au moins ils ne tombent pas dans l'hypersexualisation et le bling bling que nous inflige les rappeurs au travers des média habituellement.

Genre : Gansta Rap Metal
Illmanterest : Ça peut être intéressant et ça me permettrait de la ramener sur ma super ouverture d'esprit.
Hellfest : N/A
Spotify : Body Count

mercredi 7 janvier 2015

Hell Awaits : Superjoint Ritual

Le groupe



Superjoint Ritual est né en 1993 sous l'impulsion de Phil Anselmo (J'ai besoin de dire ce qu'il a fait celui-là ?), Jim Bower (Eyehategod, Down) et Joe Fazzio. Ils ont été ensuite rejoint par le psycho-billy Hank William III et d'autres gars que je connais pas.  Bref on a affaire ici à un groupe de Slugde Punk Metal emmené par des textes que Anselmo voulait plus sombre que du temps de Pantera. Car bien que le groupe soit "actif" en 93 à part 2-3 demos, y'avait rien à se mettre sous la dent avant que Pantera ne s’arrête (ou presque) en 2002. Ils sortiront 2 albums, en 2002 et 2003 avant de se séparer en 2004. Je ne sais pas trop par quel miracle le groupe est ressuscité en 2014 mais chapeau le Hellfest.

C'est violent à souhait, j'aime bien écouter pour me réveiller le matin en ce moment, bref c'est du bon. En plus, avouez le, un Hellfest sans notre Philou, c'est plus un Hellfest. :D

Le dernier album sorti


A Lethal Dose of American Hatred

En 2003 sort A Lethal Dose of American Hatred, seulement un ans après son prédécesseur. C'est aussi le seul que vous trouverez sur Spotify. La question est de savoir si Mr Anselmo a toujours la rage ici.

Parce si vous vouliez une gentille comptine, vous vous êtes gouré de crèmerie. Parce que cet album de Superjoint Ritual envoie du super lourd. Riff bien lourds genre Crowbar et consorts par moments enchaînés avec des riffs sur des tempos plus rapides et Anselmo qui gueule sa rage par dessus, ça fait mouche. Après je trouve l'album un poil trop "homogène", c'est à dire qu'en écoute passive tout se ressemble un peu, après c'est clair qu'un Symbol of Nevermore peut difficilement se louper.

Cet album est bon, il a de la rage et pourra vous faire headbanger. Il lui manque juste un p'tit quelque chose pour être énorme mais je sais pas quoi.




Genre : Sludge Punk
Illmanterest : Difficile de résister à l'appel de l'Anselmo mais la tente sera sans doute blindé...
Hellfest : Superjoint Ritual
Spotify : Superjoint Ritual

mardi 6 janvier 2015

Hell Awaits : Satyricon

Le groupe


Satyricon avant d'être un groupe c'est le nom du premier roman jamais paru (enfin considéré comme tel) qui date du 1er siècle. Après ces 10 secondes culture littéraire, je reviens au Metal. Donc Satyricon est un groupe de Black Metal Norvegien formé en 91. Le groupe va se balader aux limites du genre partant au départ d'un son bien True BM, en voyant large avec les 4 premiers albums pour commencer à rockiser un poil leur musique. Et c'est là qu'on arrive en 2013 avec l'album éponyme de ce groupe qui avec le recul est un 2-man band composé de Satyr et Frost (batteur très prolifique).

Les têtes d'affiche extrême sont plutot death cette année mais on a quand même droit à du black (enfin presque) avec Satyricon. Et s'il y'a bien un groupe du genre qui m'attire vraiment c'est bien eux. Pas autant certes qu'un Watain ou un Carpathian Forest mais quand même.

Le dernier album sorti


Satyricon


Cet album fait partie de mes grandes lacunes de ces dernières années, le genre d'album que t'avais pas écouté et que quand c'est fait tu regrettes de pas l'avoir fait plutôt. Et je vais vous expliquer pourquoi ce Satyricon fait partie de cette catégorie. Donc la mini-chro de Satyricon de Satyricon, c'est pour maintenant.

Déjà la piste d'introduction balance tout de suite une grosse caisse lancinante sur laquelle un bon gros riff vient se greffer dessus, on va avoir affaire à du lourd. Musicalement, il y'a une pelletée de riffs qui me plaisent tout au long de l'album. Le chant est assez soft pour la partie extrême quand il n'est pas carrément clair (et superbe) sur Phoenix. J'ai jeté une oreille sur le précédent opus et la différence dans la production est palpable. Alors que le son était très raw dans leur précédente livraison, le son est ici beaucoup plus poli ce qui de fait enlève un peu de la violence de l'ensemble, moi j'aime.

Satyricon réussit ici à faire un album accessible même aux plus novices d'entre-nous, ce qui est plutôt un tour de force dans le Black Metal même progressiste. Un très bon album qui a même charté en France (même si c'est très bas : source wikipedia).



Genre : Black Metal Rockisé Prog (fuck it)
Illmanterest : Yabon sur la Temple
Hellfest : N/A
Spotify : Satyricon

lundi 5 janvier 2015

Hell Awaits : Arch Enemy

Le groupe


Arch Enemy est un groupe de Death Melodique créé en 1995 par Michael Amott, qui venait de quitter Carcass après le fabuleux Heartwork. Du coup niveau guitare on était tranquille. Arch Enemy, c'est aussi le groupe que tu sors pour faire voler en eclat un petit préjugé du metal, "Eh mec, tu savais que c'est une femme qui chante". En général le novice fera des gros yeux, charge aussi à celui qui fait écouter de ne pas se gourer parce que les 3 premiers albums avait bien un homme au micro, Johan Liiva. Il sera remplacé en 2001 par Angela Gossow, une journaliste allemande qui avait envoyée une demo à Amott. Suivront alors 6 albums où la belle aux peintures de guerre œuvrera, en plus avoir une frontwoman ça rameute l'ado en folie hormonale. Bref tout ça pour nous amener en 2014, Angela va laisser sa place à Alissa White-Gluz et ses cheveux bleus, tout en restant en bon terme et surtout le business manager du groupe. C'est dans ce contexte que sort War Eternal.

Je n'ai pas d'"histoire" avec ce groupe, je n'ai jamais été friand de leurs albums, d'où mon relatif manque d’intérêt. Au moins je ne pense pas que c'est inécoutable, oui toi le groupe de metalcore typique de mainstage 2 c'est de toi que je parle. Je vais donc paraphraser les paroles d'un mec qui connait mieux le groupe. Le nouvel album commence à ressembler à du bon comme avant, parce que les derniers avec Angela manquait un peu de mojo.

Le dernier album sorti

War Eternal

So, 2014 a marqué la parution d'un nouvel album de Arch Enemy avec leur nouvelle chanteuse. Il est grand temps de savoir ce que ça vaut.

Déjà, la pochette est pas mal, c'est un début. Après c'est surtout que c'est compliqué d'écrire sur un genre qui ne nous passionne pas et qu'on ne maitrise pas. Je note des chansons sympas comme No More Regrets mais aussi des trucs moisis comme les samples d'orchestration qui font super tache sur Time is Black. Le titre éponyme n'est pas mal non plus.

Au final, je ne suis pas un grand fan de l'album, mais c'est plutôt le genre qui ne m'intéresse pas trop, je sens bien qu'il a des qualités et qu'il contient des pistes que objectivement je trouve bonne.


Genre : Melodeath couillu (blague, rire, encule un mouton)
Illmanterest : Nopi nopinope
Hellfest : N/A
Spotify : Arch Enemy